Dans le cadre du Grand débat ce jeudi, Emmanuel Macron était en visite à Beaupréau-en-Mauges, dans le Maine-et-Loire et a eu des échanges avec des enfants qui ont duré environ deux heures. L’occasion pour lui d’expliquer ce qu’il pense des Gilets jaunes et lesquels d’entre eux sont, selon lui, bons ou mauvais.
En déplacement ce jeudi dans le Maine-et-Loire dans le cadre du Grand débat national, le chef de l’État s’est entretenu pendant environ deux heures avec des enfants.
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À la question «qu’est-ce que vous pensez des Gilets jaunes?», le Président de la République a distingué deux types de manifestants, les uns auxquels il a «envie d’apporter une réponse», et les autres qu’il «n’aime pas».
Selon lui, au début, en novembre dernier, les gens qui ont mis des Gilets jaunes étaient ceux qui trouvaient que ce n’était pas juste, que la vie devenait de plus en plus chère, que des contraintes se multipliaient et qu’on ne vivait pas bien.
«Les gens se sont mis en colère, ont occupé des ronds-points et on dit: on veut que les choses changent», a-t-il constaté ajoutant qu’alors il a essayé d’apporter des premières réponses au mois de décembre pour que les gens gagnent mieux leur vie par leur travail et vivent mieux.
«Et puis on a vu arriver des gens hyper violents… qui ont tout cassé», a enchaîné le Président de la République s’adressant aux enfants qui peuvent, selon lui, voir les images à la télévision.
Et, de son avis, dans une république il n’y a rien qui justifie de tout casser.
Ensuite M.Macron est passé aux conclusions en disant que les débuts des Gilets jaunes c’était «ce que je comprends et j’ai envie de leur apporter une réponse».Pourtant il y a parmi ceux qui ont mis des Gilets jaunes «des tas de gens qui s’en fichent que cela aille mieux. Ils veulent juste que cela change totalement, et ils veulent juste que ce soit eux qui s’imposent aux autres».
«Je ne suis pas du tout d’accord avec eux. Alors eux, c’est des Gilets jaunes que je n’aime pas», a-t-il martelé.
Pour rappel, le 18e samedi de mobilisation des Gilets jaunes a été marqué par des débordements. Tout au long de la journée, les scènes de violences se sont succédées sur le haut des Champs-Élysées où plusieurs commerces et restaurants, dont le célèbre Fouquet’s, ont été incendiés, vandalisés ou pillés.