«Les Russes paieront le prix» d’une présence militaire au Venezuela, a déclaré à la BBC le représentant spécial des États-Unis pour le Venezuela, Elliott Abrams.
Le représentant spécial des USA pour le Venezuela, Elliott Abrams, a déclaré ce vendredi à la BBC que la Russie «paierait le prix» de sa présence militaire dans le pays et que le secrétaire d’État, Mike Pompeo, étudiait d’ores et déjà les options de réaction possibles.
«Il y a beaucoup de variantes sur la liste. Les Russes en paieront le prix», a-t-il souligné.
«Nous avons un document d’options sur ce qui peut être fait dans les relations entre les États-Unis et la Russie. Le secrétaire d’État choisira la manière de réagir», a indiqué Elliott Abrams.
Le 24 mars, des médias ont informé que 99 militaires russes étaient arrivés à Caracas à bord de deux avions de transport qui ont en outre acheminé 35 tonnes de fret. Une source diplomatique a alors souligné qu’il n’y avait rien de mystérieux dans cette visite, car entre la Russie et le Venezuela il existait plusieurs accords signés auparavant en attente de réalisation. La Chambre des représentants du Congrès américain a adopté lundi à l’unanimité le projet de loi sur la lutte contre l’influence de la Russie au Venezuela. Pour entrer en vigueur, le texte doit être adopté par le Sénat et signé par le Président Trump.
Au cours du mois qui suit son entrée en vigueur, le secrétaire d’État américain doit présenter une «stratégie de lutte contre la coopération russo-vénézuélienne». La crise politique au Venezuela a éclaté quand l’opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d’une manifestation. Donald Trump l’a alors reconnu comme «Président par intérim».