Ripostant à George Clooney qui s’est insurgé contre la loi sur la peine de mort pour l’homosexualité et l’adultère à Brunei, le sultanat a choisi de proposer sa version de ce durcissement de la charia qui entrera en vigueur à partir du 3 avril et a expliqué qu’il ne s’appliquera qu’aux musulmans.
Le sultanat de Brunei a répondu à l’acteur américain George Clooney qui, ce jeudi, par le biais d’une lettre ouverte, a condamné le durcissement de la charia dans le pays, à savoir la peine de mort pour l’homosexualité et l’infidélité. La star a appelé à boycotter tous les palaces détenus par le sultanat de Brunei à travers le monde, dont le Plaza Athénée et le Meurice à Paris, pour ne pas financer les hommes qui choisissent de lapider et de fouetter à mort leurs concitoyens accusés d’adultère ou homosexuels.
Ainsi, le bureau du Premier ministre brunéien a diffusé un communiqué précisant que l’État possédait un «double système judiciaire», selon Le Parisien. Le système islamique ne s’applique qu’aux musulmans, représentant plus des deux tiers de la population, l’autre système est civil et il concerne l’ensemble des habitants du pays, dont les bouddhiste (13 %) et les chrétiens (10 %).
«À partir du 3 avril, la loi condamnera à la lapidation les personnes homosexuelles» désormais considérées comme des criminels, a précisé George Clooney dans sa tribune.
Suite à cette lettre, Brunei a tenu à relayer sa version de cette loi islamique, en précisant qu’à partir du 3 avril, «les deux systèmes continueront à s’appliquer en parallèle afin de maintenir la paix et l’ordre et préserver la religion, la vie, la famille et les individus quels que soient leur genre, nationalité, race et confession».