Gilets jaunes : L’état de santé de Geneviève Legay se dégrade

L’une des filles de la septuagénaire blessée lors d’une manifestation de l’acte 19 des Gilets jaunes à Nice, a parlé ce samedi de l’état de santé de sa mère, affirmant qu’elle souffre de «violents maux de tête» et reste plongée «dans le noir total».

Geneviève Legay, la septuagénaire de Nice blessée après avoir chuté au sol lors d’une manifestation de l’acte 19 des Gilets jaunes il y a une semaine, ne va pas mieux, selon une de ses filles qui s’est exprimée lors de la manifestation des Gilets jaunes en soutien à sa mère.

Ce samedi, à Nice, quelque 300 personnes se sont dirigées en signe de soutien vers l’hôpital Pasteur, où Geneviève Legay, militante d’Attac, est toujours hospitalisée. Parmi ces manifestants se trouvait aussi Delphine Parent, une des deux filles de la retraitée touchée, qui a pris la parole afin de remercier les manifestants et leur demander de «penser aussi aux autres victimes». Elle a également parlé de la santé de sa mère qui souffre de «violents maux de tête» et reste plongée «dans le noir total», indique l’AFP.

«On avance encore au jour le jour avec la santé de maman. Elle supporte très mal le bruit et la lumière», a-t-elle déclaré.

Auparavant, le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, a fini par reconnaître qu’un policier était responsable de la chute de la septuagénaire à Nice lors d’une manifestation des Gilets jaunes.

Geneviève Legay, porte-parole d’Attac dans les Alpes-Maritimes et militante des Gilets jaunes, a été hospitalisée après l’acte 19 pour «hémorragie méningée frontale gauche, hématome occipital droit, hématome cérébelleux droit, fracture de l’os rocher droit, fracture de l’os pariétal droit, [et] fracture médico-sphénoïdale». Selon l’avocat Me Arié Alimi cité par Mediapart, «lorsque Madame Legay s’est réveillée à l’hôpital, le samedi 23 mars 2019, elle a indiqué que des policiers sont venus à deux reprises dans sa chambre et qu’une policière a essayé avec insistance de lui faire dire que c’était un caméraman qui l’avait bousculée, et non les forces de l’ordre».