Saïd Ahamada, député des Bouches-du-Rhône et porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale, a réagi lundi sur France Info aux propos de François Hollande, qui avait jugé que le résultat des deux premières années du quinquennat d’Emmanuel Macron n’était «pas bon». Selon lui, il s’agit de «quelque chose qui est digne d’un conseiller municipal».
Les critiques émises par François Hollande lors d’une interview accordée au Parisien à propos du résultat des deux premières années du quinquennat d’Emmanuel Macron ont été qualifiées de «quelque chose qui est digne d’un conseiller municipal» par Saïd Ahamada, député des Bouches-du-Rhône et porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale.
«On a là, en termes de proposition, quelque chose qui est digne d’un conseiller municipal. Et honnêtement ce n’est pas très respectueux pour les conseillers municipaux lorsque je dis ça. J’attendais un peu plus de hauteur du Président de la République», a-t-il ainsi déclaré le 1er avril sur France Info.
Selon lui, la voix de François Hollande compte «de moins en moins» pour Emmanuel Macron, et «de moins en moins pour les Français».M.Ahamada a également souligné que le mouvement des Gilets jaunes était «le résultat de ce que lui [François Hollande, ndlr] et M.Sarkozy avant lui ont raté». De plus, il a fait remarquer que François Hollande restait discret à propos des débordements lors des manifestations des Gilets jaunes.
«On ne l’a pas beaucoup entendu, par exemple lorsqu’on a entendu certains manifestants appelant à tuer le Président de la République, ou lorsque l’Arc de Triomphe a été saccagé, ou lorsque des députés étaient agressés jusque dans leurs domiciles. Il y a un petit air de revanche de la part de M. Hollande», a-t-il dénoncé.
Auparavant, François Hollande, interrogé par un journaliste du Parisien, avait jugé que le résultat des deux premières années du quinquennat d’Emmanuel Macron n’était «bon ni pour la vitalité économique ni pour la cohésion sociale». Il avait toutefois estimé que «tout Président» pouvait «toujours opérer des corrections».