Des entreprises grecques ont déjà promis d’investir plus de « 500 millions d’euros » dans l’énergie, notamment dans le secteur de centrales au gaz et de l’énergie solaire, a déclaré lundi M. Zaev dans un entretien avec l’AFP.
Après leur accord en 2018, les deux Premiers ministres avaient été félicités à travers le monde pour avoir entrepris une manoeuvre politique délicate, en dépit de l’opposition de leurs camps nationalistes respectifs.
Leurs noms ont été proposés en décembre pour le prix Nobel de la paix par la co-lauréate tunisienne de 2015, Wided Bouchamaoui.
Toutefois, le mécontentement reste palpable dans les deux pays.
En Macédoine, une partie de l’opinion publique estime que des concessions faites à Athènes sont trop importantes. Le président Gjorge Ivanov, proche de l’opposition de droite, refuse symboliquement de parapher les lois adoptées au parlement depuis que le pays à changé de nom.
M. Tsipras a concédé lundi qu’une « importante partie du peuple grec » était toujours « sérieusement préoccupée » par l’accord.
« C’est notre responsabilité, la mienne et celle de Zoran, de prouver que nos nations ne peuvent que bénéficier de la voie que nous avons ouverte », a-t-il dit à MIA, en déplorant une « montée des forces nationalistes ».