Notre travail en tant que l’appareil diplomatique consiste à veiller à ce que les engagements pris par européens soient respectés, à leur rappeler cela, à faire pression sur eux et à les exhorter à honorer leurs obligations, sans placer notre espoir en eux.
«Depuis sa signature, les Européens considérait le Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien, (PGAC), comme une réalisation importante, mais ils ne sont peut-être pas prêts pour sa mise en œuvre et ils n’étaient assurément pas capable de faire face aux sanctions (extraterritoriales) américaines. Les Européens ont fait peut-être quelques efforts, mais ils restent insuffisants, comme l’a dit le Guide suprême de la Révolution », a-t-il déploré.
Le haut diplomate iranien a ajouté: « Etant donné qu’il était impératif que les Européens soient contraints d’honorer leurs engagements, nous avons continué à travailler avec l’Europe sur le plan diplomatique, mais nous n’avons jamais placé notre espoir en eux. C’est pourquoi, ces dernières années et même au début de la signature de l’accord nucléaire, les pays les plus fréquentés par moi-même (en tant que chef de la diplomatie) et monsieur le Président de la RII, étaient les pays voisins. Les pays qui sont nos anciens partenaires, comme la Russie, la Chine, la Turquie ou encore l’Irak et nous sommes orientés, en ce qui concerne l’avenir de notre politique étrangère, dans ce sens et focalisés vers ces pays ».