Après la fin de la guerre froide, l’Occident a été marqué par le choix d’une stratégie de politique étrangère extrêmement infructueuse, le rendant extrêmement vulnérable face aux menaces réelles et aux rivaux, ce qui signifie que cette pratique devra être réexaminée dans un proche avenir, sans quoi le prix sera très élevé.
Ceci est indiqué dans l’article de l’édition norvégienne de « Resett », dont l’auteur croit que l’Occident a commis l’erreur la plus tragique du XXIe siècle en intervenant en Ukraine visant à l’attirer dans son camp sans tenir compte de la position de Moscou. Naturellement, la Russie n’a pas apprécié ce zèle, car elle a ainsi ouvert le flanc sud-ouest, le rendant vulnérable à une menace potentielle.
Dans le même temps, l’auteur note qu’il était extrêmement inutile de participer de nouveau à la confrontation avec Moscou, qui, semble-t-il, s’est terminée à la fin du siècle dernier : La Chine.
« Une telle «union de l’ours et du dragon» est devenue une véritable menace pour l’Occident, car les économies russe et chinoise interagissent parfaitement et se complètent.
Dans ce contexte, l’auteur recommande de cesser de pousser Moscou vers une alliance avec Pékin : «Nous élaborerons un nouveau plan de politique de sécurité qui s’appliquera à tous, y compris à la Russie. Personne ne conteste le fait que ce sera difficile, mais nous devons commencer tôt ou tard ». L’auteur de l’article a noté l’attitude de Donald Trump, attirant l’attention sur le fait que, maintenant que l’enquête sur « l’ingérence de la Russie » avait échoué, ses mains n’étaient plus liées.