Le Premier ministre Édouard Philippe a salué lundi l’investissement des participants au Grand débat destiné à répondre à la crise des Gilets jaunes, en évoquant «un débat démocratique», «loin des violences que d’autres se complaisent à donner».
«Ces réunions ont fait honneur à leurs participants (…), elles ont fait honneur au débat démocratique en étant très loin des exemples de violences que d’autres se complaisent à donner chaque samedi», a déclaré le Premier ministre lors de la clôture de la restitution du Grand débat, dans une allusion claire aux manifestations parfois violentes des Gilets jaunes depuis la mi-novembre.
«Nous avons reconquis des espaces publics dans lesquels il est possible d’échanger avec respect plutôt que s’insulter dans l’anonymat», a ajouté le Premier ministre.
Une forte demande de baisse d’impôts et de justice fiscale, mais aussi de proximité, d’écologie et de santé sont les principales tendances qui se dégagent du Grand débat qui a duré trois mois.L’exécutif retient du Grand débat qu’il faut «baisser plus vite les impôts» face à une «exaspération fiscale», a affirmé Edouard Philippe.
«La première exigence, c’est en fait une immense exaspération fiscale», a déclaré le Premier ministre lors d’un discours au Grand Palais. Face à «une sorte de tolérance fiscale zéro», «les débats, je le crois, nous indiquent clairement la direction à prendre, nous devons baisser et baisser plus vite les impôts», a-t-il dit.
Au total, 1,5 millions de personnes ont participé directement selon Emmanuelle Wargon, l’une des deux ministres coordinateurs du Grand débat.