Préoccupée par sa situation écologique, la Chine accélère sa conversion du chauffage urbain au charbon vers celui au gaz naturel, dont sa demande cette année augmentera, selon Beijing Gas Group, de 14%, soit de 30 à 40 milliards de mètres cubes.
La Chine est d’ores et déjà le troisième plus gros consommateur de gaz naturel dans le monde. À long terme, la Russie serait prête à satisfaire les besoins grandissants de la Chine en gaz, mais pour le moment, le pays doit augmenter ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), a déclaré Pan Changwei, directeur du Centre d’étude de la Russie et de l’Asie centrale à l’Université chinoise du pétrole.
«À long terme, dans les 25 ans à venir, le gaz transporté par des tubes nous serait évidemment préférable, car cela garantit la stabilité des livraisons. Quoi qu’il en soit, nous ne manquons pas non plus de GNL. […] Le gaz des gazoducs, ce sont des projets à long terme, tandis qu’à court terme, la croissance de la demande de 14 à 15% pourrait être satisfaite par des livraisons de GNL», a détaillé le spécialiste.
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Et d’ajouter que la coopération sino-russe sur le GNL se développait également, notamment dans le cadre des projets Yamal LNG et Arctic LNG 2.
Le Conseil d’État, organe du gouvernement chinois, a élevé en décembre dernier l’environnement au rang de priorité nationale.
Après Yamal LNG, Arctic LNG 2 est le deuxième projet de Novatek lié à la production de gaz naturel liquéfié. Il permettra d’exploiter le gisement d’Outrennée situé sur la péninsule de Gydan. La première usine devrait entrer en activité entre 2022 et 2023. Le projet prévoit en tout la construction de trois unités d’une capacité de production annuelle de 6,6 millions de tonnes chacune.
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