Les Forces armées royales marocaines sont depuis lundi en manœuvres dans la région du djebel Saghro, dans le sud-est du Maroc, près de la frontière maroco-algérienne, a indiqué une source militaire au portail Yabiladi. Intervenant au lendemain de l’exercice African Lion 2019, ces manœuvres, selon elle, ne visent «aucune partie».
Un jour seulement après la fin des manœuvres militaires conjointes African Lion 2019 entre le Maroc et le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), les Forces armées royales (FAR) marocaines ont entamé une autre manœuvre baptisée Exercice Saghro, selon une source militaire citée par le site d’information Yabiladi. Cet exercice a lieu dans la région du djebel Saghro (la montagne de Saghro), entre Tagounit et Foum Zguid, près de la frontière maroco-algérienne, a-t-elle précisé.
«Il s’agit de l’une des plus grandes manœuvres militaires de l’histoire de l’armée marocaine, aux côtés des exercices tenus à Tafilalet et Sefrou», a affirmé la source citée par le média.
Étant donné que le djebel Saghro se trouve dans la région où a eu lieu le premier combat entre les armées algérienne et marocaine, en 1963, connu sous l’appellation de la guerre des sables, la même source a précisé que cette manœuvre «n’a de lien avec aucune partie». «De tels exercices ont lieu depuis plus de dix ans, dans de nombreuses régions du Maroc», a-t-elle ajouté, précisant que «d’ailleurs, cette région a déjà été choisie auparavant pour des exercices militaires».
La 16e édition des manœuvres militaires conjointes entre le Maroc et les États-Unis, African Lion 2019, a commencé le 16 mars dans le royaume chérifien, sur ordre du roi Mohammed VI, et a pris fin le 7 avril, a indiqué un communiqué des Forces armées royales marocaines, cité par la Maghreb arabe presse (MAP).Selon l’état-major des FAR, le Canada, l’Espagne, le Royaume-Uni, le Sénégal et la Tunisie ont également participé à ces manœuvres.