Le Président algérien par intérim, Abdelkader Bensalah, a dit vouloir mettre en place une institution nationale dont le but serait de «réunir les conditions nécessaires de préparation et d’organisation d’élections nationales honnêtes et transparentes», rapporte l’APS.
En vue de tenir un scrutin «honnête et transparent», une institution nationale sera créée en Algérie, «en concertation avec la classe politique et civile citoyenne», a déclaré ce mardi 9 avril le Président algérien par intérim, Abdelkader Bensalah, cité par l’APS.
«C’est en concertation avec la classe politique et civile citoyenne que je me propose, en priorité et en urgence, de créer une institution nationale collégiale, souveraine dans ses décisions, à laquelle sera dévolue la mission de réunir les conditions nécessaires de préparation et d’organisation d’élections nationales honnêtes et transparentes», a-t-il notamment indiqué.Abdelkader Bensalah a également affirmé que le gouvernement et les services administratifs concernés seraient «chargés de la soutenir et de l’accompagner dans l’accomplissement de ses missions en toute liberté».
En outre, il a appelé «tout un chacun à surmonter les divergences» et à s’«investir dans une action collective historique à la hauteur des défis de l’étape, reposant sur les valeurs de solidarité, de cohésion et d’abnégation, dans le but d’atteindre l’objectif suprême, c’est-à-dire poser les fondements de l’Algérie du futur».
Suite à la démission du Président Abdelaziz Bouteflika, le 2 avril, le parlement algérien, avec ses deux chambres, s’est réuni ce mardi 9 avril pour mettre en application l’article 102 de la constitution. À cet effet, il a entériné la vacance définitive du poste de Président de la République et installé le Président du sénat, Abdelkader Bensalah, comme chef de l’État par intérim pour une durée de 90 jours. Ce dernier doit s’atteler durant cette période à l’organisation d’une élection présidentielle à laquelle il n’a pas le droit d’être candidat.