Les meneurs du mouvement de contestation au Soudan se disent extrêmement « déçus » du maintien de l’armée au pouvoir, jeudi 11 avril, après la destitution du président Omar el-Béchir, remplacé par un Conseil militaire de transition. Ils rejettent le « coup d’État militaire » et appellent à poursuivre la mobilisation.
« La rue n’est pas prête à accepter l’option d’une transition militaire parce que les principales figures de ce régime, dont le ministre de la Défense, qui était vice-président, sont dans la junte militaire », explique l’invité de France 24, Seidik Abba, journaliste, écrivain et spécialiste de l’Afrique.