Le général-major à la retraite Ali Ghediri a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle algérienne prévue le 4 juillet prochain. S’exprimant lors d’un passage sur Dzaïr News TV, il affirmé que la prolongation des manifestations populaires faisait peser des «risques sécuritaires» sur le pays.
Suite à l a convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle en Algérie prévue le 4 juillet 2019, le général-major à la retraite Ali Ghediri a annoncé jeudi 11 avril sur la chaine de télévision Dzaïr News TV sa candidature à la présidence de la République.
«Il est évident que je serai candidat, d’autant plus que mon dossier est déjà au Conseil constitutionnel», a déclaré M.Ghediri.
S’exprimant sur le mouvement de contestation populaire qui a poussé le Président Bouteflika à démissionner le 2 avril dernier, le présidentiable a estimé qu’il était temps de revenir au processus électoral, se félicitant de la mise en application des dispositions de l’article 102 de la Constitution.«Le temps joue contre nous et plus la révolution dure dans le temps, plus les risques augmentent, notamment les risques sécuritaires», a-t-il averti, estimant que l’appel à la raison du chef de l’état-major de l’armée algérienne, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, aux manifestants était tout à fait justifié. «Ahmed Gaïd Salah a eu raison de mettre en garde les Algériens», a-t-il soutenu.
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Désigné mardi 9 avril comme Président algérien par intérim, Abdelkader Bensalah a dit vouloir mettre en place une institution nationale dont le but serait de «réunir les conditions nécessaires de préparation et d’organisation d’élections nationales honnêtes et transparentes».Suite à la démission du Président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril 2019, le parlement algérien avec ses deux chambres, s’est réuni mardi 9 avril pour mettre en application l’article 102 de la constitution. À cet effet, il a entériné la vacance définitive du poste de Président de la République et installé le Président du sénat, Abdelkader Bensalah, comme chef d’État par intérim pour une durée de 90 jours. Durant cette période, ce dernier doit s’atteler à l’organisation d’une élection présidentielle à laquelle il n’a pas le droit d’être candidat.
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