Hillary Clinton, qui aurait à l’époque proposé de faire taire Julian Assange à l’aide d’un drone, a trouvé ironique la volonté de l’administration Trump de traduire le fondateur de WikiLeaks en justice.
L’ex-candidate démocrate à la présidentielle américaine Hillary Clinton a jugé ironique la détermination de Washington à obtenir l’extradition de Julian Assange, dont le projet WikiLeaks avait, en 2016, diffusé des messages piratés de son directeur de campagne John Podesta:
«Je crois qu’il y a une pointe d’ironie dans le fait qu’il est peut-être l’unique étranger bienvenu aux États-Unis sous cette administration», a déclaré l’ancienne secrétaire d’État, citée par AP.
Pourtant, elle a souligné que le fondateur de WikiLeaks «devait répondre pour ce qu’il a fait».Ces déclarations sont à l’opposé de l’idée, évoquée par Mme Clinton à l’époque où elle dirigeait le département d’État, de réduire M.Assange au silence à l’aide d’un drone, selon l’un des documents révélés par WikiLeaks:
Hillary Clinton on Assange "Can't we just drone this guy" — report https://t.co/S7tPrl2QCZ pic.twitter.com/qy2EQBa48y
— WikiLeaks (@wikileaks) October 3, 2016
Réfugié depuis 2012 à l’ambassade d’Équateur à Londres, Julian Assange a fini par être arrêté le 11 avril en vertu d’une demande d’extradition américaine pour «piratage informatique» et d’un mandat délivré par la justice britannique pour non présentation au tribunal.Suite à son arrestation, le vice-Président américain Mike Pence a promis de traduire l’Australien en justice pour «diffusion d’informations classifiées par les États-Unis».