Le gouvernement britannique continuera à discuter avec l’opposition la semaine prochaine

Les discussions entre le gouvernement britannique et l’opposition travailliste pour trouver un compromis sur le Brexit vont se poursuivre la semaine prochaine avec pour objectif de « faire le point » après les vacances de Pâques, a déclaré dimanche le vice-Premier ministre David Lidington.

Ces discussions, entamées au début du mois, « vont certainement continuer la semaine prochaine », a déclaré M. Lidington à la BBC. Le bras droit de Theresa May a expliqué avoir convenu avec un responsable du Labour, John McDonnell, « d’un programme de réunions la semaine prochaine » entre des membres du gouvernement et des responsables du parti travailliste « pour discuter de choses telles que les normes environnementales, les droits des travailleurs, les relations en matière de sécurité entre le Royaume-Uni et l’UE ». M. Lidington a dit « espérer faire le point sur notre situation dès que le Parlement sera de retour après les vacances de Pâques ». « La question ne peut pas traîner plus longtemps », a-t-il ajouté. Le vice-Premier ministre a expliqué que si un compromis ne pouvait être trouvé avec l’opposition, le gouvernement proposerait au Parlement une série d’options sur le Brexit « avec un système permettant de faire un choix et obligeant le Parlement à choisir l’option qu’il préfère, au lieu de voter contre tout. » Le gouvernement mettra alors en oeuvre la volonté du Parlement, a-t-il assuré. Jeudi, la Première ministre avait exhorté les députés à soutenir l’élaboration d’un compromis transpartisan « dans l’intérêt national ». Ceux-ci ont voté trois fois contre l’accord de retrait que la cheffe du gouvernement avait négocié avec l’Union européenne, et se sont aussi opposé à différentes propositions alternatives parlementaires comme une sortie sans accord de l’UE ou l’organisation d’un second référendum, lors d’une série de votes indicatifs. Initialement prévu le 29 mars, puis repoussé au 12 avril, le Brexit est désormais fixé au 31 octobre au plus tard, pour laisser le temps à Londres de trouver une solution permettant d’éviter un divorce sans accord.