«Choqué» par l’aspect de son fils, le père du fondateur de WikiLeaks, Assange, arrêté à Londres et craignant d’être extradé vers les États-Unis, a appelé les autorités australiennes à aider à le rapatrier.
John Shipton, le père du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a appelé dimanche l’Australie à ramener son fils à la maison, affirmant qu’il était sous le choc après avoir découvert l’état de son fils lors de son arrestation à Londres la semaine dernière, relate SBS News.
John Shipton aurait, dit-on, rendu visite à Assange chaque Noël à l’ambassade d’Équateur à Londres après que son fils y avait trouvé refuge en 2012.
«Le ministère des Affaires étrangères et le Premier ministre devraient faire quelque chose», a déclaré M.Shipton au Sunday Herald Sun.
«Le problème peut être résolu simplement et à la satisfaction de tous. Il a été question, lors d’une réunion entre un sénateur et un haut responsable du ministère, d’extrader Julian vers l’Australie.»
M.Shipton a déclaré avoir été choqué de voir l’état de son fils lorsqu’il a été arrêté le 11 avril à l’ambassade. «J’ai 74 ans et je fais meilleure figure que lui, et il a 47 ans. C’est tellement choquant», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre australien Scott Morrison a cependant déclaré que M.Assange ne recevrait «aucun traitement spécial» de la part de Canberra.
Julian Assange a été arrêté le 11 avril à l’ambassade équatorienne à Londres, où il était réfugié depuis 2012. Selon Wikileaks, l’ambassadeur équatorien a «invité» la police pour l’arrêter. S’il est extradé vers les États-Unis, Julian Assange pourrait être condamné à la peine de mort pour la publication de documents secrets, estiment certains experts. Toutefois, selon le ministère américain de la Justice, il n’encourt que jusqu’à cinq ans de prison. Le Président équatorien, Lenin Moreno, a déclaré que Londres lui avait garanti que M.Assange ne serait pas extradé dans un pays où il pourrait être exposé à la torture, voire même être condamné à la peine capitale.La demande d’extradition américaine devra être examinée par le tribunal de Westminster le 2 mai.