L’acteur tunisien Walid Nahdi a tenu des propos fortement antisémites et homophobes dans une émission de la Radio Med du 4 avril. L’association tunisienne de soutien des minorités (ATSM) a porté plainte contre l’artiste pour ses déclarations «choquantes» et «haineuses».
L’acteur tunisien Walid Nahdi a fait part de son attitude envers les juifs et les homosexuels dans une émission diffusée à la Radio Med, le 4 avril 2019.
Tout a commencé lorsque l’animatrice lui a demandé s’il accepterait de se rendre en Israël. L’artiste a alors répondu par la négative en argumentant son point de vue.
«Quand nous étions enfants, trois familles juives vivaient avec nous dans notre immeuble. Croyez-moi, déjà gamin, je ne pouvais tolérer l’odeur des juifs. Ils ont une odeur particulière, distincte», a-t-il déclaré en poursuivant que «les juifs ont une nature que je ne peux tolérer».
L’actrice tunisienne Manal Abdul Qawi, également présente sur le plateau, a tenté de s’opposer en qualifiant son interlocuteur de «raciste».
Walid Nahdi s’est pourtant empressé d’expliquer que c’était son opinion propre avant de continuer sur la même lancée en affirmant que sa répugnance était si intense qu’il ne pouvait pas s’asseoir «à côté d’eux».
Il a également dit éprouver le même sentiment «pour les homosexuels».
Un acteur tunisien déclare à la radio qu’il ne se rendrait pas en Israël s’il en avait l’occasion :
"Croyez-moi, déjà gamin, je ne pouvais tolérer l’odeur des Juifs. Ils ont une odeur particulière, distincte….je ne peux pas m’asseoir à coté d'eux ni des homosexuels" pic.twitter.com/DGwxc7Vvs8— Trump Fact news 🇺🇸 (@Trump_Fact_News) April 12, 2019
«Personnellement, je ne me sens pas à l’aise avec eux», a-t-il avoué.
«Je ne peux pas les tolérer. C’est plus fort que moi, pourtant vous me dites de les accepter. Je ne tolère ni les homosexuels ni les juifs», a-t-il conclu.
Suite à la diffusion de cette émission, l’association tunisienne de soutien des minorités (ATSM) a décidé de porter plainte contre l’acteur pour «des propos haineux à l’encontre de nos compatriotes juifs» en soulignant que l’homme ne méritait «aucun pardon», a écrit sur son compte Facebook Yamina Thabet, présidente de l’association.