L’acte 23 des Gilets jaunes se déroulera dans un contexte très particulier. Après une semaine marquée par l’incendie de Notre-Dame, les Gilets jaunes comptent bien manifester à l’issue du Grand débat national tandis que la police craint à nouveau la présence de casseurs dans les cortèges.
Après qu’Emmanuel Macron a reporté ses annonces post-Grand débat national suite à l’incendie destructeur de Notre-Dame de Paris, les manifestants n’ont pas renoncé pour autant à une mobilisation exceptionnelle.
Depuis plusieurs semaines, les rassemblements de ce samedi 20 avril inquiètent les élus et les forces de l’ordre. Plus de 60.000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour «assurer la sécurité des Français et garantir la liberté de manifester sans danger», a annoncé la veille Christophe Castaner, ajoutant que les «casseurs seront à nouveau au rendez-vous».
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L’attention des autorités se focalise particulièrement sur Paris: le préfet de Paris, Didier Lallement, a annoncé vendredi qu’une seule manifestation «au titre des Gilets jaunes» avait été autorisée, celle qui partira de la Basilique Saint-Denis pour arriver au campus de Jussieu. Deux autres manifestations «problématiques», qui auraient dû s’achever sur les Champs-Élysées ou emprunter les quais près de Notre-Dame, ont été interdites.
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