Au sein des services de renseignement, on remarque qu’une partie des «gilets jaunes» adoptent des techniques plus radicales lors des manifestations, ce qui leur vaut désormais de porter le nom d’«ultras-jaunes».
Un haut responsable du renseignement a expliqué que cette partie du mouvement a embrassé les procédés de l’ultra-gauche mais aussi du black bloc.
Face à cette montée «d’ultras-jaunes», 60.000 policiers et gendarmes sont mobilisés ce samedi en France pour cet «ultimatum 2».
Les «gilets jaunes», qui attendent cette date depuis plusieurs semaines, ont lancé un appel national et même international. Face à la potentielle présence de nombreux casseurs, le gouvernement n’a qu’un seul objectif : éviter de reproduire un nouveau «16 mars».
D’après une note de Didier Lallement, le préfet de police de Paris, que Le Parisien a pu consulter, «un bloc radical de 1500 à 2000 personnes, composé d’ultra-jaunes et de membres de la mouvance contestataire», sont attendus ce samedi dans la capitale. Ces derniers «devraient chercher à faire dégénérer les rassemblements organisés» à Paris.