Les combats se sont intensifiés samedi 20 avril aux portes de Tripoli, après l’annonce par les forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) d’une « phase d’attaque » contre les troupes du maréchal Khalifa Haftar lancées à la conquête de la capitale libyenne.
Les troupes de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar, l’homme fort de l’est du pays, ont lancé cette offensive le 4 avril contre le GNA, seul gouvernement reconnu par la communauté internationale.
Depuis plusieurs jours, les positions étaient figées dans la banlieue sud de Tripoli. Mais après avoir contenu la progression de l’ANL, « nous avons commencé la phase d’attaque », a déclaré samedi à l’AFP Moustafa al-Mejii, un porte-parole de l’opération militaire du GNA.
« Des ordres ont été donnés dès les premières heures de la matinée pour avancer et gagner du terrain », a-t-il affirmé.
Cette contre-attaque intervient suite à l’annonce par la Maison Blanche d’un entretien téléphonique entre le président Donald Trump et Haftar sur une « vision commune pour la transition de la Libye vers un système politique démocratique et stable ».
Les deux hommes ont notamment discuté « de la nécessité de parvenir à la paix et à la stabilité en Libye », selon la Maison Blanche, indiquant que le président américain a « reconnu le rôle significatif du maréchal Haftar dans la lutte contre le terrorisme et la sécurisation des ressources pétrolières de Libye ».