Serge Federbusch, candidat de la liste «Aimer Paris» pour les municipales de 2020, a réalisé un reportage pour sa campagne afin de dénoncer le phénomène de «tiers-mondialisation» et la «forme de gangrène qui s’installent», selon lui, dans le Nord de Paris.
Alors que le coup d’envoi a été donné aux campagnes pour les élections municipales à Paris, Serge Federbusch, tête de liste «Aimer Paris», qui serait soutenu par le Rassemblement national selon Le Parisien, a organisé une opération de communication en bordure du périphérique.
Sa campagne a ainsi été entamée par le tournage d’un court reportage vidéo. Pour ce faire, il s’est rendu à la Porte de la Chapelle, qu’il qualifie de «porte de tiers-mondialisation».
«Je suis là aujourd’hui pour renommer la Porte de la Chapelle « porte de la tiers-mondisation », pour coller à la réalité et montrer ce qu’est le Paris de 2019, le Paris d’Hidalgo, le Paris de Griveaux, le Paris de Macron… pour montrer ce que la ville de Paris, l’État et tous ceux qui prétendent obtenir et briguer le suffrage des Parisiens ne veulent pas que les Parisiens sachent, à savoir qu’il y a un véritable phénomène de tiers-mondialisation, une forme de gangrène qui s’installe dans le Nord de Paris», a-t-il déclaré.
Je me suis rendu porte de la Chapelle pour la renommer « porte de la tiers-mondisation » et montrer ce qu'est le Paris d'Hidalgo et de Macron. pic.twitter.com/vEyp9Yxz3P
— Serge Federbusch (@sergefederbusch) April 19, 2019
Selon lui, le problème grandit, des bidonvilles qu’on ne veut pas montrer se formant désormais de manière définitive et risquant d’essaimer tout le Nord de la capitale.Dans sa vidéo, il a filmé «les pires bidonvilles, les pires amas de déchets qu’on puisse voir, aussi bien en Afrique que dans certains coins reculés d’Amérique du Sud s’il y en a encore, et que vous avez à Paris intramuros».
«Alors nous, on a rien contre ces pauvres hères mais les attirer comme le fait Hidalgo pour ensuite les laisser croupir dans cette saloperie c’est absolument anormal!», s’est-il indigné après s’être entretenu avec un migrant venu d’Afrique via Ceuta.
Évoquant l’incendie de Notre-Dame, Serge Federbusch a enfin déploré que le patrimoine n’était pas entretenu, ce qui était, selon lui, une caractéristique des pays du tiers-monde.
Aux municipales de 2014, Serge Federbusch a mené avec l’entrepreneur Charles Beigbeder la liste Paris Libéré (3,24% des voix au premier tour).