Les attentats au Sri Lanka sont des représailles à ceux de Christchurch selon les premiers éléments de l’enquête, a annoncé le 23 avril le vice-ministre sri lankais de la Défense.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les auteurs des attentats qui ont fait plus de 300 morts au Sri Lanka voulaient venger le massacre de la mosquée de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, a annoncé le 23 avril le vice-ministre sri lankais de la Défense.
«Les investigations préliminaires ont révélé que ce qui s’est passé au Sri Lanka avait été commis en représailles à l’attaque contre les musulmans de Christchurch», a déclaré Ruwan Wijewardene devant le Parlement, évoquant l’attaque qui a fait 50 morts le 15 mars dans deux mosquées de la ville située dans le sud de la Nouvelle-Zélande. Un Australien de 28 ans, identifié comme un suprémaciste blanc, Brenton Harrison Tarrant, a abattu des personnes qui priaient dans deux mosquées de Christchurch, et diffusé le carnage en direct sur Facebook.M.Wijewardene a précisé que deux groupes islamistes sri-lankais, dont le National Thawheed Jama’ut (NTJ), étaient sans doute impliqués dans les attentats coordonnés du Sri Lanka qui ont visé des églises et des hôtels, faisant 321 morts, dont 38 étrangers, selon le dernier bilan communiqué le 23 avril. La police locale a procédé à de nouvelles arrestations. Les autorités ont déjà interpellé 40 personnes dans le cadre de l’enquête sur ces attaques, a indiqué le porte-parole de la police Ruwan Gunasekera.