Le tribunal de Tokyo a annoncé jeudi 25 avril avoir approuvé la libération sous caution de Carlos Ghosn, qui était retourné en prison début avril après une nouvelle arrestation surprise qui lui a valu une quatrième inculpation.
Le tribunal du district de Tokyo a accepté le 25 avril la demande de libération sous caution de Carlos Ghosn, détenu depuis sa nouvelle arrestation le 4 avril en raison de soupçons d’enrichissement personnel au détriment de Nissan.
Le président déchu de Renault-Nissan a effectué le versement d’une caution de 500 millions de yens [4 millions d’euros environ, ndlr.], a indiqué par la suite le tribunal, ouvrant la voie à sa libération imminente.Mais le parquet a fait appel de cette décision.
Carlos Ghosn a été inculpé lundi d’un chef d’accusation supplémentaire d’abus de confiance aggravé par le parquet de Tokyo, sa quatrième inculpation depuis le début des procédures judiciaires engagées à son encontre au Japon.
Comme le rappelle Reuters, l’architecte de l’alliance Renault-Nissan, qui clame son innocence, avait été libéré une première fois sous caution le 6 mars, après 108 jours de détention sur des accusations de malversations financières.
Cette remise en liberté est assortie de plusieurs conditions restrictives et de mesures visant à empêcher Ghosn de falsifier des preuves. L’ancien dirigeant a interdiction de quitter le Japon.