C’est officiellement la fin de la production et de l’émission des coupures de 500 euros, aussi surnommées «billets Ben Laden» car potentiellement utilisées pour «faciliter les activités illicites». Selon la Banque centrale européenne, ces billets continueront toutefois à être utilisés «comme moyens de paiement».
L’Allemagne et l’Autriche, les seuls pays européens qui continuaient de diffuser des billets de 500 euros, ont officiellement cessé de les imprimer le vendredi 26 avril. Ils ont ainsi rejoint les 17 autres pays de la zone euro qui avaient déjà mis fin à l’impression de ces coupures violettes le 27 janvier.
Cette mesure ne signifie toutefois pas la fin de l’utilisation de ces billets, lesquels ne représentent que 2,4% de la totalité des coupures en euros en circulation et 20% de la valeur cumulée de l’ensemble des billets en euros.Le Banque centrale européenne (BCE) a précisé sur son site que les billets de 500 euros demeureraient «légaux et pourront par conséquent continuer à être utilisés comme moyens de paiement».
C’est en 2016 que la BCE avait décidé de renoncer à leur impression qui, selon elle, pourrait «faciliter les activités illicites». Surnommé «billet Ben Laden», cette coupure est soupçonnée d’être utilisée pour le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
L’Allemagne et L’Autriche, où les transactions en espèce représentent respectivement 85% et 80% de toutes celles effectuées, ont bénéficié d’une extension pour la mise en œuvre de cette mesure afin de «garantir une meilleure transition».