Les pays garantissant le processus d’Astana (La Russie, l’Iran et la Turquie) ont réitéré leur engagement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Syrie et aux principes de la charte de l’ONU et condamné la proclamation des Etats-Unis sur le Golan syrien occupé, laquelle transgresse les droits internationaux.
Dans la Déclaration finale du 12e round des pourparlers d’Astana tenu dans la capitale kazakhe, Noursoultan, les pays garants ont condamné la proclamation des Etats-Unis sur le Golan syrien occupé, précisant qu’elle transgresse les droits internationaux, notamment la résolution du Conseil de Sécurité N°497, et menace la sécurité et la stabilité dans la région.
Les pays garants ont insisté sur leur rejet des plans de partition qui créent de nouveaux faits sur le terrain sous prétexte de la lutte contre le terrorisme et sur la nécessité de faire face aux agendas séparatistes visant à porter atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Syrie.
Les pays garants ont fait savoir que le respect de la souveraineté et de l’indépendance de la Syrie garantissent la sécurité et la stabilité dans la zone de Jazira, soulignant la nécessité d’exécuter complètement l’accord de Sotchi sur Idleb.
Ils ont exprimé leur inquiétude à l’égard des tentatives des terroristes de soi-disant « Hayat Tahrir al-Cham» de prendre davantage le contrôle de la zone.
Ils ont, de même, affirmé l’importance de coopérer pour éradiquer les deux réseaux terroristes de « Daech » et du « Front Nosra », tous les groupes affiliés à « al-Qaïda » ou à « Daech » et les autres réseaux classés comme terroristes par le Conseil de sécurité.
Ils se sont mis d’accord sur la prise des mesures nécessaires dans la zone de désescalade à Idleb.
« Pas de solution militaire à la crise en Syrie », ont-t-il fait noter, réitérant leur engagement au processus politique sous la direction des Syriens en coopération avec l’ONU et conformément aux résolutions du CS.
Les pays garants ont indiqué qu’ils avaient discuté avec l’émissaire spécial du secrétaire général de l’Onu pour la Syrie, Geir Pedersen, de l’importance de lancer l’action de la commission de débat de la Constitution actuelle conformément à la réunion du dialogue national inter-syrien de Sotchi.
Les pays garants ont affirmé, dans leur Déclaration, la nécessité de continuer à faire parvenir les aides humanitaires à tous les Syriens sans préconditions et à appeler la communauté internationale, notamment l’ONU et ses Agences humanitaires, à améliorer la coopération avec la Syrie via l’accroissement des aides et l’exécution des projets sur la reconstruction.
En outre, ils ont appelé à créer les circonstances appropriées pour le retour sûr des Syriens déplacés à leurs maisons.
Les pays garants ont appelé les pays voisins, l’Irak et le Liban, à adhérer au processus d’Astana, précisant que la prochaine réunion se tiendra en juillet prochain.