D’après le Washington Examiner, dans une partie publique mais censurée du rapport Mueller, il serait affirmé que la Russie aurait enregistré Bill Clinton en train d’avoir des conversations érotiques au téléphone avec Monica Lewinsky. Cela aurait permis à Moscou d’en être informé avant les autorités américaines.
Le rapport présenté par le procureur spécial Robert Mueller, qui a conclu à l’absence de preuves d’une collusion entre Moscou et l’équipe de Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis, n’a été rendu public que partiellement.
Selon le Washington Examiner, qui se réfère à sa source, la partie publique mais avec des passages censurés du rapport Mueller prétend que les Russes ont enregistré Bill Clinton en train d’avoir du sexe par téléphone avec Monica Lewinsky depuis Air Force One dans les années 1990.
D’après l’hebdomadaire, ceci aurait permis à la Russie d’être informée de l’affaire avant les autorités américaines. Le magazine américain citant sa source fait savoir que la référence à l’interception des conversations de Clinton a été ensuite supprimée du rapport Mueller afin de protéger sa «vie privée».
Le Washington Examiner relate que dans le rapport figure une information sur le fait que le président du Center for the National Interest, Dimitri Simes, a envoyé à Jared Kushner un courriel en 2016 avec des points conseillés pour parer les attaques d’Hillary Clinton sur les accusations de collusion avec la Russie. Ce courriel fait référence à «une histoire bien documentée de liens douteux» entre Bill Clinton et la Russie, relate l’édition américaine.
Le rapport Mueller qui suit les résultats de l’enquête n’est connu que dans une version résumée par le ministère américain de la Justice.
Pendant environ deux ans, Robert Mueller a enquêté sur la prétendue ingérence de la Russie dans l’élection américaine de 2016, ainsi que sur les liens présumés de Donald Trump avec la Russie. Ces allégations ont été à plusieurs reprises démenties à la fois par le Kremlin et par la Maison-Blanche.