Les criminels installés dans la zone de désescalade d’Idlib et qui continuent à perpétrer des actes terroristes subiront une riposte de la part de la Russie, a assuré Vladimir Poutine.
Le Président russe a prévenu les radicaux de ne pas perpétrer des actes terroristes dans la zone de désescalade d’Idlib et a tenu à souligner que la Russie ne les laisserait pas impunis.
«En ce qui concerne la zone d’Idlib, je l’ai répété à plusieurs reprises et je souhaite le répéter encore une fois. Nous devons continuer à combattre les terroristes qui se sont installés dans cette zone d’Idlib. S’ils effectuent des incursions à partir de là, ce qui arrive de temps en temps, ils subiront une riposte de notre côté», a souligné Poutine lors d’une conférence de presse donnée à Pékin.
«À mon avis, ils ont déjà pu en expérimenter quelques-unes», a-t-il ajouté.
En outre, il n’a pas exclu qu’une opération militaire de grande envergure puisse se dérouler à Idlib compte tenu des intérêts de la population civile locale et bien que celle-ci ne soit pas opportune pour le moment.«Je ne l’exclus pas, mais pour le moment nos amis syriens et nous, nous croyons que cela serait inopportun. J’ai en vue le facteur humain», a indiqué le Président.
Ce dernier a en outre noté que la population civile de la zone d’Idlib souffrait sous le joug des terroristes:
«Ainsi, nous avons à comparer les dommages déjà constatés dans cette zone sous le joug terroriste aux éventuels dommages qui pourraient être causés par des opérations militaires dans la région».
Il a ajouté qu’avant de mener une opération militaire, il était nécessaire de la coordonner avec le Président syrien Bachar el-Assad. «Ce ne sont pas nous qui menons une telle opération, c’est lui-même qui la mène avec notre soutien, principalement depuis l’air», selon Poutine.Par ailleurs, Poutine a dit approuver les évaluations de l’opposition syrienne selon lesquelles le gouvernement syrien légitime du Président Bachar El-Assad était sorti vainqueur de la guerre civile.
«Vous venez de dire que l’opposition syrienne croyait que le gouvernement du Président Assad, en tant que vainqueur, dicte (ses conditions à la commission constitutionnelle, ndlr), tente de dicter sa volonté. Ainsi, il est à noter que l’opposition considère que le Président Assad et son gouvernement sont les vainqueurs. Ce qui est vrai, en effet», a résumé Poutine en répondant à la question d’un journaliste sur ce sujet.