Selon François Bayrou, interrogé au micro de BFM TV, les propositions qu’Emmanuel Macron a faites lors du Grand débat ainsi que «la philosophie qui porte ces mesures» sont «une révolution», étant en outre «la réponse à toutes les critiques qui ont été apportées».
Le chef du MoDem s’est exprimé au micro de BFM TV concernant les réponses apportées par Emmanuel Macron à la crise des Gilets jaunes lors de sa conférence de presse du 25 avril.
«Les choses qui ont été apportées par le Président de la République, ce sont les choses les plus profondes qu’on pouvait imaginer», a commenté François Bayrou.
En outre, il estime que «pas seulement l’ensemble des mesures, mais la philosophie qui porte ces mesures» est «une révolution», d’autant plus que «c’est au fond la réponse à toutes les critiques qui ont été apportées, y compris par les Gilets jaunes», a-t-il poursuivi.
M. Bayrou a ensuite souligné que le Président comptait «à la fois utiliser toute l’énergie que peut apporter la compétition, l’utiliser pour la solidarité la plus concrète, pratique, de terrain, de la vie de tous les jours».En outre, pour François Bayrou, «c’est plus qu’un grand projet national. C’est la réponse — si on arrive à la mettre en œuvre — aux grandes inquiétudes de toutes les démocraties occidentales», «c’est un projet de société qui se porte vers ce que nous avons de plus précieux», a-t-il poursuivi.
Selon un sondage Harris Interactive-Agence Epoka réalisé pour LCI, RTL ainsi que Le Figaro, 63% des Français n’ont pas été convaincus par les annonces d’Emmanuel Macron à l’issue du Grand débat national. Seuls 7% des sondés ont estimé que le chef de l’État avait été «très convaincant» et 30% «plutôt convaincant».
La première grande conférence de presse d’Emmanuel Macron à l’issue du Grand débat national s’est tenue le jeudi 25 avril à l’Élysée. Le Président a annoncé des mesures visant à répondre à la crise des Gilets jaunes, clamant notamment son intention de réduire «significativement» l’impôt sur le revenu. Il a également souligné que les retraites «de moins de 2.000 euros» par mois seraient réindexées sur l’inflation en 2020, plaidant par ailleurs pour la mise en œuvre facilitée d’un référendum d’initiative partagée.