Le ministre algérien des Finances, Mohamed Loukal, a comparu lundi 29 avril devant le tribunal d’Alger pour des affaires liées à de la corruption, a annoncé la chaîne de télévision Ennahar TV.
Lundi 29 avril, le ministre algérien des Finances, Mohamed Loukal, a comparu devant le tribunal d’Alger pour cause «de gaspillage de fonds publics et de privilèges illégaux», a relaté la chaîne de télévision algérienne Ennahar TV.
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M. Loukal et l’ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia, deux proches collaborateurs de Bouteflika, ont reçu leur convocation en justice pour gaspillage de deniers publics et abus de pouvoir. Elle a été transmise officiellement le 22 avril par la gendarmerie nationale, rapporte l’Algérie Presse Service (APS).
Les 22 et 23 avril, le tout puissant homme d’affaires algérien Issad Rebrab, PDG du groupe agroalimentaire Cevital, les frères Kouninef et Ali Haddad réputés proches de Saïd Bouteflika, ainsi que huit cadres du ministère algérien de l’Industrie, ont tous été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République du tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger.Enfin, la justice a interdit à un certain nombre de personnes de quitter le territoire algérien. Les noms n’ont pas été dévoilés, mais les médias avaient déjà révélé ceux d’une dizaine d’hommes d’affaires influents, tous liés à l’entourage de l’ex-chef de l’État.
Dans un communiqué, l’armée algérienne a nié toute «injonction» de sa part dans la lutte contre la corruption ayant abouti à l’incarcération de plusieurs hommes d’affaires et hauts responsables de l’État. Elle a également réitéré sa détermination à garantir à la justice les conditions du «libre exercice de ses fonctions sans contraintes ni pressions».