Le président du gouvernement sortant, Pedro Sanchez, devrait rester au pouvoir en Espagne grâce à la victoire de son Parti socialiste (PSOE) aux élections législatives, dimanche, sans toutefois parvenir à obtenir la majorité au Parlement.
Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sanchez a remporté, dimanche 28 avril, les élections législatives mais devra, faute de majorité absolue, chercher des alliés pour gouverner un pays divisé, où l’extrême droite va entrer au Parlement, plus de 40 ans après la fin de la dictature de Franco.
Le scrutin pourrait déboucher sur une poursuite de l’instabilité qui marque la politique espagnole depuis la fin du bipartisme conservateurs-socialistes en 2015, avec un Parlement fragmenté et des divisions exacerbées par la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.
Ce troisième scrutin national en quatre ans, dont la campagne intense a été dominée par des sujets clivants – identité nationale et égalité des sexes –, devrait aboutir à la constitution d’un gouvernement de coalition pour la première fois depuis le retour à la démocratie à la fin des années 1970.