Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Aragchi, a déclaré que le soutien politique ne suffisait pas et que l’Europe devait payer le prix afin de préserver l’accord nucléaire avec l’Iran. Sinon, l’accord ne pourra pas survivre et ses conséquences sont imputées aux États-Unis.
Téhéran a accueilli la neuvième série de consultations politiques entre l’Iran et la Norvège, coprésidée par le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araqchi, et le secrétaire d’État au ministère norvégien des Affaires étrangères, Tore Hattrem.
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Lors de la réunion, le diplomate iranien a affirmé que «l’accord nucléaire est un accord multilatéral et international et, en se retirant de cet accord, les États-Unis ont violé des normes internationalement acceptées, notamment la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies».
«Malheureusement, cette action illégale n’a pas reçu de réponse efficace de la part de la communauté internationale.»
Avec ce geste unilatéral et illégal, les Etats-Unis ont montré qu’ils ne comprenaient pas le langage du respect et de l’engagement et ne pouvaient parler que du langage de l’intimidation », a ajouté Araqchi.
Il a répété que le soutien politique ne suffisait pas et que l’Europe devait payer le prix pour préserver le JCPOA. Sinon, l’accord ne pourra pas survivre et ses conséquences seront imputées aux États-Unis.
L’Iran a fait preuve d’un maximum de volonté, de coopération et de retenue pour maintenir l’accord en vie, mais l’équipe dirigeante au pouvoir à la Maison Blanche semble avoir d’autres objectifs en tête, a-t-il dit.
L’Iran a plusieurs choix et nous réagirons de manière appropriée en fonction de nos intérêts nationaux face au comportement d’intimidation des États-Unis», a conclu Araqchi.