Hier, après-midi, un gendarme s’est suicidé dans l’enceinte de sa caserne à l’Entre Deux (commune du sud de l’île de Réunion), rapportent les médias locaux.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le gendarme aurait fait usage de son arme de service. « Une enquête a été confiée à la section de recherches de Saint-Denis par le parquet (…) afin de préciser les causes de la mort », a précisé la gendarmerie de La Réunion, dans un communiqué publié mardi soir. Le nom, l’âge et le grade du gendarme n’ont pas été précisés.
Des sources proches de l’enquête notent qu’il était marié et père de famille. Il s’agit du second suicide d’un gendarme en trois ans sur l’île de La Réunion. En 2016, un militaire s’était donné la mort avec son arme de service dans son logement de fonction à Sainte-Marie (nord de l’île). Depuis janvier, vingt-huit policiers, trois gendarmes et deux pompiers, se sont suicidés en France. En 2018, ils étaient 35 policiers et 33 gendarmes, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Lundi, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a installé la cellule alerte prévention suicide (Caps) pour « briser la honte, briser le silence ». La cellule, installée dans le XIIe arrondissement de Paris, devra regarder « l’ensemble des dispositifs », « faire de l’analyse » et être « force d’initiative ».