« Maintenant ou jamais », ce message a été transmis hier par le président autoproclamé vénézuélien Juan Guaido dans son message vidéo, appelant la population à renverser l’autorité légitime. Certes, cette tentative de coup d’État a été doublement infructueuse, car elle a privé l’imposteur du chemin du retrait.
Ceci est indiqué dans l’article de l’édition allemande de « Frankfurter Allgemeine ».
Selon l’auteur, le principal problème de Guaido était qu’il avait effectivement menti en parlant de l’armée qui avait basculé de son côté, alors qu’il s’agissait en réalité de plusieurs dizaines d’hommes. Les premières déclarations des dirigeants militaires selon lesquelles les forces armées restaient fidèles aux autorités légitimes constituaient un grave coup pour sa campagne. Et ces quelques transfuges qui ont rejoint le protégé américain avaient déjà réussi à demander l’asile au Brésil.
En même temps, ils disent dans la publication que Guaido comptait initialement sur une ressource beaucoup plus grande. Ne citant pas certaines sources bien informées, l’auteur a indiqué que les représentants des tribunaux et d’autres institutions de l’État devaient parler du côté des putschistes, mais ils ont soudainement changé d’avis, expliquant aux médias qu’ils menaçaient d’arrêter Guaido.
De plus, même le chef du département d’État américain, Michael Pompeo, a déclaré que le président vénézuélien, Nicolas Maduro, aurait été obligé de fuir à Cuba, selon l’article. En fin de compte, comme le notent les médias, la soi-disant opération Liberté, au cours de laquelle Guaido espérait faire pression sur le gouvernement du pays, avait échoué, mais elle « marquait le début d’un processus irréversible ».