Le chef de file de « La France insoumise » s’en est pris aux médias

Le chef de file de La France insoumise s’en est pris aux médias qui diffusent des accusations portées à son encontre et n’ayant, selon lui, «aucun fondement». Pour M.Mélenchon, il s’agit d’un «harcèlement volontairement obsessionnel».

Dans un article publié le 30 avril sur son blog, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé les pratiques de certains médias qui relèvent selon lui d’une «technique sadique du harcèlement individuel destiné à briser psychologiquement leurs cibles». Il a notamment mentionné la ligue du LOL, le «commando sexiste» de Franceinfo mais aussi l’approche de l’AFP envers La France insoumise.

M.Mélenchon s’est dit être, avec d’autres Insoumis, «l’objet d’un harcèlement « de principe »».

«Il ne se passe pas une semaine sans que nous soyons accusés de toutes sortes de choses sur un mode à la fois très personnel et toujours assez vague pour que nous ne puissions répondre vraiment», a-t-il déploré.

Il a rappelé l’affaire de Thomas Guénolé, ex-candidat LFI aux européennes visé par des accusations de harcèlement sexuel, qui l’a accusé d’organiser son parti «comme une dictature». Ces déclarations qui, selon le chef de file de LFI, n’étaient fondées sur «aucun fait précis» ont été diffusées «sur tous les médias d’État et sur maints plateaux du privé […] sans aucune vérification du sérieux ou des motivations des accusateurs».

Selon Jean-Luc Mélenchon, ces pratiques qui visent à «écarter» de LFI «les ballots qui croient ce que disent les médias» prennent «la forme de harcèlement volontairement obsessionnel».

«Chaque semaine, une « affaire » est montée en épingle alors qu’elle n’a aucun fondement. La cadence en période électorale peut se resserrer comme actuellement, à une « histoire » tous les deux jours», a-t-il précisé.

Auparavant, le parti dirigé par Jean-Luc Mélenchon s’en était également pris à certains instituts de sondage dont il remet en cause les méthodes. Le leader insoumis a même déclaré concevoir son propre «outil de pilotage» à usage strictement interne pour dévoiler une «autre réalité» que celle des sondages traditionnels.