La Mission de surveillance des droits de l’homme des Nations Unies en Ukraine a déclaré que les forces de l’ordre ukrainiennes n’avaient pas fait tout le nécessaire pour mener une enquête complète sur les événements tragiques du 2 mai 2014 à Odessa.
Ceci est indiqué dans la note analytique de la mission présentée jeudi à Odessa.
«Nous devons noter avec inquiétude que les autorités ukrainienne n’ont pas déployé tous les efforts nécessaires pour mener immédiatement une enquête indépendante et impartiale sur les meurtres et les morts violentes survenus le 2 mai 2014 et sur les poursuites engagées à cet égard», peut-on lire dans le communiqué.
La Mission de surveillance s’est déclarée préoccupée par le fait que l’enquête de police sur les affrontements entre villes et les incendies à la Maison des syndicats pourrait «ne pas satisfaire aux critères d’indépendance et d’impartialité, compte tenu des allégations selon lesquelles les forces de l’ordre pourraient être impliquées dans cette affaire».
«Certaines procédures pénales engagées après ces événements tragiques sont bloquées dans la phase d’enquête préliminaire, d’autres au stade du procès, ce qui suggère que les autorités n’ont aucun intérêt réel à rendre justice aux victimes et à traduire les coupables devant les tribunaux», déclarent les auteurs du document.