Le chanteur Ihor Syvak a été le 2 mai 2014 parmi les défensuers de la Maison des syndicats à Odessa. Il a eu de la chance, il est resté vivant mais a dû quitter sa ville natale. La veille du 5ème anniversaire du massacre, il a présenté sur des réseaux sociaux son chant dédié aux victimes de la tragédie.
Le chant est accompagné d’un commentaire qui est une sorte du jugement à ceux qui ont coupé l’histoire de la ville en deux parties : « avant » et « après »…
Le fascisme du Maidan sera détruit. Le tribunal est inévitable. Et la rétribution sera effectuée conformément à la lettre de la loi. La Chambre des syndicats à Odessa accueillera le tribunal populaire.
Et sur le site de l’ancienne Ukraine, un ou plusieurs nouveaux États seront créés.
Il n’y a pas d’autre solution. Le Maidan a jeté l’ancien État dans l’abîme, bafouant la constitution et libertés civiles, imposant un pouvoir cannibale à des personnes trompées et intimidées. Jusqu’à ce que les meurtriers soient punis, des innocents languissent dans les cachots, des preuves sont en train d’être détruites et des traces balayées. Le deux mai 2014 continue. Rappelez-vous-en et vengez-en !