Dans le cadre de l’enquête pour viol en réunion dans une caserne de pompiers parisiens, quatre autres hommes ont été placés en garde à vue en plus des trois déjà interpellés le 4 mai. Une étudiante norvégienne les accuse d’avoir abusé d’elle après une soirée arrosée.
Sept soldats du feu sont désormais placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête ouverte samedi sur un présumé viol en réunion dans une caserne de pompiers, après une première série d’interpellations débutée le 4 mai, relate Le Parisien.
La plaignante, une étudiante norvégienne, a affirmé avoir eu une relation sexuelle consentie après une soirée arrosée avec un sapeur-pompier au sein de la caserne Plaisance, dans le XIVème arrondissement de Paris, avant que six ou sept de ses collègues ne viennent abuser d’elle.Après l’agression, elle se serait enfermée dans les toilettes, où une amie l’aurait retrouvée «en état de choc» au matin.
Selon le porte-parole des sapeurs-pompiers de Paris, les trois hommes initialement interpellés devraient être suspendus à l’issue de leur garde à vue «pour faciliter l’enquête de commandement, déjà diligentée», selon le quotidien francilien. «Ces agissements ne sauraient être tolérés. Ils sont contraires aux valeurs défendues par les sapeurs-pompiers de Paris», avait précisé le lieutenant-colonel.