Des frappes aériennes réalisées par l’armée dirigée par le maréchal Khalifa Haftar ont détruit l’état-major opérationnel du gouvernement d’union nationale à Tripoli, affirme un communiqué de l’Armée nationale libyenne.
Les forces aériennes de l’Armée nationale libyenne (ANL), dirigées par le maréchal Khalifa Haftar, ont frappé plusieurs positions à Tripoli, où est basé le gouvernement libyen d’union nationale [soutenu par l’Onu], annonce un communiqué de l’état-major de l’opération Karama (dignité) de l’ANL, transmis à Sputnik.
«Les frappes des forces armées aériennes [de l’ANL] ont visé plusieurs positions», précise le communiqué, dont le Club diplomatique et une route menant à la mosquée.
Ces frappes, «ciblées et directes», ont totalement détruit l’état-major opérationnel du gouvernement d’union nationale (GNA), informe la source.La Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement du gouvernement et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011 par une coalition internationale initiée par la France et menée par les États-Unis et l’Otan. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales, avec notamment la présence à Tripoli du gouvernement d’union nationale de Fayez el-Sarraj, soutenu par l’Onu et l’UE, et à Tobrouk, dans l’est, d’un parlement élu par le peuple et appuyé par l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar. Le 4 avril, Khalifa Haftar, ancien proche de Kadhafi, a lancé une offensive pour conquérir Tripoli, en vue de la «libérer des terroristes». Les forces armées loyales au GNA ont proclamé, en réponse, le lancement de l’opération Volcan de la colère.