La République islamique a perdu patience et a entamé une offensive. Téhéran a pris une décision de cesser de limiter ses réserves d’eau lourde et d’uranium enrichi, comme il s’y était engagé au titre de l’accord de Vienne en 2015, a indiqué mercredi 8 mai le Conseil suprême de la sécurité nationale iranien.
Un an après la dénonciation de cet accord par les États-Unis, qui ont rétabli leurs sanctions contre l’Iran, la République islamique a donné « 60 jours » aux pays restant parties à ce pacte (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) pour « rendre opérationnels leurs engagements en particulier dans les secteurs pétrolier et bancaire », sous peine de voir l’Iran renoncer à appliquer d’autres de ses engagements, a ajouté le Conseil.