Les Européens souhaitent «absolument pouvoir continuer à faire vivre l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, a déclaré mercredi Florence Parly ayant réagi à la décision de l’Iran de réduire une partie de ses engagements envers cet accord.
Ces remarques ont été faites quelques minutes après que le président Hassan Rohani a annoncé ce 8 mai, un an après le retrait des Etats-Unis de l’accord international et le rétablissement progressif des sanctions contre l’Iran, que Téhéran renonçait à certains de ses engagements au titre de l’accord nucléaire, notamment la limitation de ses réserves d’eau lourde et d’uranium enrichi.
Il donne soixante jours aux autres signataires (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni, Russie) pour se conformer à leurs engagements, notamment dans les secteurs bancaire et pétrolier.
«Aujourd’hui rien ne serait pire que l’Iran, elle-même, quitte cet accord», a réagi Florence Parly sur BFM TV et RMC Info.
Priée de dire si le régime iranien s’exposait à des sanctions, la ministre a répondu : «Probablement, cela fait partie des choses qui seront examinées.»
«Si ses engagements n’étaient pas respectés, naturellement cette question serait posée», a-t-elle déclaré.
Les Européens souhaitent «absolument pouvoir continuer à faire vivre cet accord», a confirmé mercredi Florence Parly.
«Rien ne serait pire que de mettre à bas l’économie iranienne, ce n’est pas du tout notre objectif», a-t-elle ajouté.