Sujet de préoccupation croissant pour de nombreux gouvernements, la propagation des contenus racistes, sexistes ou appelant à la haine sur les plateformes numériques représente pour eux un risque pour le fonctionnement des démocraties. Pourtant, à ce sujet, les règlementations tâtonnent.
Durant plusieurs mois, une dizaine d’experts français se sont plongés dans les arcanes de Facebook en France et à l’étranger, permettant la publication du rapport rendu public ce vendredi. Un test inédit décidé après une première rencontre entre le fondateur de Facebook et Emmanuel Macron, il y a un an.
Le rapport recommande notamment de fixer des « obligations de moyens » aux principales plateformes mondiales sur le modèle de la régulation appliquée aux banques, en leur imposant de jouer la transparence sur les outils mis en place sous peine de sanctions.