Lundi 13 mai, les électeurs philippins ont commencé à voter pour des élections de mi-mandat, qui devraient donner les coudées franches au président Rodrigo Duterte pour, potentiellement, mettre en œuvre ses promesses de rétablissement de la peine de mort et de réforme de la constitution.
En tout, 18 000 mandats sont remis en jeu à travers le pays, parmi lesquels plus de 200 maires et gouverneurs et 245 sièges à la chambre basse du Parlement. L’enjeu le plus important du scrutin se trouve dans l’attribution de 12 sièges sur les 24 que compte le Sénat, une chambre jusqu’à présent moins partisane du président Rodrigo Duterte.