La justice suédoise a annoncé lundi la réouverture de l’enquête pour viol contre le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, espérant le voir comparaître devant un tribunal avant la prescription du crime échéant en 2020.
«J’ai décidé aujourd’hui de rouvrir l’enquête», a annoncé Eva-Marie Persson, procureure adjointe, lors d’une conférence de presse. «M. Assange étant incarcéré en Grande-Bretagne, les conditions sont réunies pour demander sa remise (à la Suède) en vertu d’un mandat d’arrêt européen, ce qui n’était pas le cas avant le 11 avril», date de son arrestation par la police britannique à l’ambassade d’Equateur où il était réfugié depuis 2012, a-t-elle ajouté.
L’annonce lundi de la justice suédoise de rouvrir l’enquête pour viol contre le fondateur de WikiLeaks Julian Assange «va lui offrir la chance de se disculper», a réagi le rédacteur en chef de WikiLeaks Kristinn Hranfsson dans un communiqué. Julian Assange n’a jamais voulu échapper à la justice suédoise, a-t-il ajouté, estimant qu’il y avait eu «une pression politique considérable pour rouvrir l’enquête» depuis son arrestation le 11 avril à Londres.