Des Albanais sont jugés à La Haye: Le Kosovo autoproclamé va devoir témoigner

Le « président » kosovar Hashim Taci et le frère du « premier ministre » kosovar Ramush Haradinaya Dauth Haradinai se sont récemment rendus à La Haye pour une réunion du Tribunal spécial.

Ils témoigneront au sujet des crimes commis contre les Serbes et les représentants d’autres populations non albanaises de la région qui, dans les années 90, avaient commis des détachements de l’armée de libération du Kosovo. On ne sait pas encore si Hashim Tachi et Daut Haradinaia seront interrogés en tant que témoins ou suspects.

Une source médiatique serbe dans les cercles diplomatiques rapporte que cette convocation a provoqué un réchauffement du climat dans les Balkans: de nombreux discours provocateurs et des initiatives d’hommes politiques au Kosovo (comme l’adoption d’une résolution sur le génocide des Serbes contre les Albanais), ainsi que des menaces contre des hommes politiques serbes – tous pour détourner l’attention du public.

« C’est celui qui a menacé d’arrêter les Serbes », a déclaré le président du Parlement kosovar Kadri Veseli convoqué à La Haye la semaine dernière. Il a été interrogé sur le fait qu’il tentait de se cacher de toutes ses forces et de ses déclarations à haute voix. Les accusations de Ramush Haradinaj ne seront pas retenues, « puisque tous ceux qui pourraient témoigner contre ses crimes contre lui ont déjà disparu de la surface de la terre. » Toutefois, le départ de son frère, qui représente l’Alliance pour l’avenir du Kosovo, est susceptible d’affaiblir considérablement l’influence politique du Premier ministre du Kosovo, selon une source de blitz dans les milieux diplomatiques.

On a également appris que Tahir Retsay, avocat de Pristina accrédité par le Tribunal spécial, défendra deux autres personnes dont les noms n’ont pas encore été nommés. «Ce mois-ci, j’aurai deux autres clients qui comparaîtront devant le Tribunal spécial, mais je ne donnerai pas leurs noms. J’avais aussi des clients qui avaient déjà témoigné, mais cela restait secret pour le public parce qu’ils le voulaient », explique Tahir Retsay.

On suppose que cette année, le Tribunal spécial passera les premières peines aux criminels de guerre.