Les malfrats, qui ont dégradé des tombes du carré musulman à Draguignan, sont passibles d’une amende de 30.000 euros et de quatre ans de prison pour cette violation de sépulture. Une enquête est actuellement en cours afin d’identifier les coupables des faits.
Des tombes du carré musulman ont été trouvées dégradées dans le département du Var, à Draguignan. Les faits remontent à la nuit du 12 au 13 mai, selon la presse locale.
L’enquête a été confiée au commissariat de Draguignan qui a pu effectuer des relevés dans le but de mettre en évidence des traces d’ADN, des empreintes papillaires et tout élément permettant d’identifier les auteurs des faits.
«Aucune inscription de quelque nature que ce soit n’a été retrouvée», a précisé le procureur de la République Patrice Camberou, qui s’est rendu sur place, selon un communiqué cité par l’AFP.
À son tour, Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie (ONCI), a condamné cette profanation du cimetière musulman.
«Nous assistons en 2019 à la profanation de cimetières chrétiens, juifs, musulmans, on ne peut que condamner de tels actes. Ces individus sans scrupules, qui ne respectent même pas les morts, méritent mépris et dégoût», a-t-il lancé.
Entre-temps, le procureur a souligné que le délit de violation de sépulture était passible de quatre ans de prison et de 30.000 euros d’amende.
Ces derniers temps, plusieurs cas de profanation de tombes et de monuments de différentes religions ont été recensés en France.