L’ingénieur français Thomas Gallay, condamné à quatre ans de prison au Maroc pour «soutien financier à des personnes en vue de la commission d’actes de terrorisme», puis transféré en France, vient d’être libéré, rapportent des médias.
Six mois après son transfert en France du Maroc où il avait été condamné pour «soutien financier à des personnes en vue de la commission d’actes de terrorisme», Thomas Gallay a été remis en liberté le 9 mai, rapportent des médias.
Comme l’a rappelé son avocat Me Frank Berton cité par Var-Matin, au Maroc, le trentenaire était «accusé d’avoir donné 70 euros à un colocataire».«Le procès en appel a été très long, on était persuadé d’obtenir un acquittement mais les Marocains n’ont pas voulu reconnaître leur erreur…», a-t-il souligné.
Condamné à six ans de prison en première instance, puis à quatre années en appel en mars 2017, Thomas Gallay a fini par être transféré en France à l’automne dernier. En avril, Me Frank Berton a pu obtenir devant une juridiction parisienne que son client bénéficie d’un placement sous bracelet électronique.
«C’est l’issue d’un vrai combat», a souligné l’avocat de Thomas Gallay. Ce dernier, après avoir cumulé plus de trois ans de détention, a élu domicile «ailleurs que dans le Var».