Un militaire et cinq manifestants ont trouvé la mort dans la soirée du lundi 13 mai à Khartoum, quelques heures seulement après l’annonce d’un premier accord sur la transition politique entre les généraux au pouvoir et les leaders de la contestation populaire pour gouverner le Soudan.
« Des éléments non identifiés qui voulaient saboter les négociations entre les deux parties » ont ouvert le feu devant le quartier général de l’armée soudanaise, où se tient depuis plus d’un mois un « sit-in » organisé par les contestataires, tuant un commandant de la police militaire et blessant trois soldats, ainsi que plusieurs manifestants et des civils, a indiqué le Conseil militaire.