En visite en Estonie le 14 mai, Marine Le Pen a fait un selfie avec un militant suprémaciste du parti populaire conservateur d’Estonie (EKRE) sur lequel elle réalise un signe de la main utilisé par des suprémacistes blancs. La dirigeante du RN a ensuite expliqué ignorer la signification de ce geste.
En visite en Estonie le 14 mai dans le cadre de sa tournée européenne, Marine Le Pen a posé avec Ruuben Kaalep, élu du Parti populaire conservateur d’Estonie (EKRE).
Se présentant sur les réseaux sociaux comme «suprémaciste finno-ougrien», le député estonien et la dirigeante du RN ont fait un signe de la main qui s’avère être un geste familier des suprémacistes blancs.
Marine Le Pen and Ruuben Kaalep, a well-known neo-nazi, being super happy here in Tallinn. pic.twitter.com/XpsEzalzN7
— Vahur Koorits (@VahurKoorits) May 14, 2019
La photo que le jeune homme a publiée sur son Facebook a suscité des critiques.
«J’ai fait un selfie à sa demande avec un signe, pour moi, de « ok ». J’ai été informée que ce signe pouvait avoir une autre signification», s’est expliquée Marine Le Pen.
Elle a ensuite demandé à Ruuben Kaalep de supprimer le cliché controversé en question qui la montre formant un cercle avec le pouce et l’index, les trois autres doigts levés.
Bien que ce geste soit souvent considéré comme un signe d’accord, il peut aussi représenter le «w» et le «p» de «white power» (pouvoir blanc) symbolisant le suprémacisme blanc.
Le geste en question a notamment été fait par le tueur de Christchurch (Nouvelle-Zélande), Brenton Tarrant, lors de son inculpation.