L’enquête qui a fait suite à l’interpellation de 151 lycéens à Mantes-la-Jolie, contraints de rester à genoux et filmés par la police, a établi «qu’il n’y avait pas de faute» de la part des forces de l’ordre, a annoncé ce jeudi 16 mai la chef de l’IGPN.
La chef de l’IGPN a annoncé ce jeudi 16 mai que l’enquête administrative lancée en lien avec l’arrestation de dizaines de lycéens à Mantes-la-Jolie en décembre 2018 n’a pas révélé de faute de la part de la police.
Il n’y a «pas eu de comportements déviants de la part des policiers», a ajouté Brigitte Jullien, chef de l’IGPN, auditionnée par une commission d’enquête de l’Assemblée nationale, rappelant «le contexte très, très violent à l’époque».
Dans le cadre de l’enquête préliminaire confiée à l’IGPN, les premières auditions des lycéens, dont les parents ont déposé une vingtaine de plaintes pour «actes de torture et de barbarie» et «diffusion illégale» de vidéos, ont eu lieu lundi 13 mai. Selon Arié Alimi, avocat des familles des élèves, d’autres plaintes pourraient suivre.151 lycéens ont été interpellés le 6 décembre 2018 devant le lycée Saint-Exupéry à Mantes-la-Jolie. 122 d’entre eux ont été placés en garde à vue pour «participation à un attroupement armé». Les lycéens ont été contraints de rester à genoux, les mains derrière la tête, pendant plus d’une heure alors que des policiers filmaient la scène. Les vidéos ont choqué l’opinion publique.
Cette interpellation a eu lieu après que deux voitures ont été incendiées et que des heurts ont eu lieu avec la police.